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domingo, 10 de marzo de 2013

Sarah Caron, « Fashionistas » texto...

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« Cette exposition de Sarah Caron montre une réalité que ne reflètent pas toujours les médias du monde occidental. Sarah s’est rendue dans ces territoires qui ne sont pas encore classés en voie de développement pour y faire des reportages sur des évènements politiques, des conflits religieux, tribaux et même fratricides.
Elle nous dévoile que la société civile, du Pakistan, de Birmanie et de Cuba vit aussi la vraie vie, ou plutôt la vie de tout être humain, les désirs les plus élémentaires, la capacité de rêver de la mode au Pakistan, de choisir le couple –hétéro ou homo – que l’on souhaite dans sa vie (Cuba), ou d’imiter le monde occidental, du moins sa façon de s’habiller et de danser sur ses mêmes musiques (Birmanie). Sarah nous montre l’autre aspect de la vie de ces peuples qui est la liberté et non la peur de la guerre, ou la crainte de la religion, ou dans le cas de Cuba la répression des travestis et des homosexuels sous une dictature comme celle de Fidel Castro.
Ces images témoignent que la vie ne se trouve pas toujours sous les projecteurs, dans ce qu’ils nous obligent à regarder par opportunité politique. Les yeux de Sarah nous permettent de voir que ces peuples ont un rapport avec le monde extérieur bien plus réel que celui que l’on nous montre.
Sarah Caron nous donne une leçon et nous rappelle le titre d’un roman de Milan Kundera, la vie est ailleurs. »
Arsenio Rodriguez Quintana,
Barcelone, janvier 2013

“This exhibition of Sarah Caron depicts a reality that is not always reflected in Western media. Sarah ventured into territories that are not yet classified as developing, to report on political events, religious and tribal conflicts, and even fratricides.She shows us that civil society in Pakistan, Burma and Cuba also experiences real life, or rather the life of every human being, with the most basic desires - the ability to dream of fashion in Pakistan, choose whether to live as a gay or heterosexual couple (in Cuba), or imitate the Western world, at least in the way they dress or the music to which they dance (Burma). Sarah shows us another side of the lives of these people, which is about freedom and not the terror of war, or the fear of religion, or in the case of Cuba, the repression of transvestites and homosexuals under a dictatorship like that of Fidel Castro.These images prove that life does not always happen under the spotlight, there where political expediency forces us to look. Through Sarah’s eyes we see that these people have a relationship with the outside world that is much more real than what we are usually shown.Sarah Caron teaches us a lesson and reminds us of the title of a novel by Milan Kundera, life is elsewhere.”Arsenio Rodriguez Quintana,Barcelona, January 2013

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